40 ans après la naissance du groupe, force est de reconnaître que “Bérurier Noir ne meurt jamais”.
A maintes fois repris par d’autres sur scène (Les Ogres de Barback, Loforora, Seth Gueko, Philippe Katerine, Fatals Picards, Krav Boca…) ou chanté dans les rues, entendu furtivement sur grand écran (Ma vie de Courgette, Suprêmes…), réactivé par des pirates bretons ou exhumé salutairement aux cotés de Mansfield.Tya ou Bagarre, le “troupeau d’rock” s’était même reformé furtivement entre 2003 et 2006.
Désireux de mettre fin au sabordage volontaire de 1989 à l’Olympia, pour une autre lecture du seppuku de Mishima, pour préserver ce qu’il reste de nos consciences, de nos émotions et de notre planète, NO SUICIDE ACT (NSA) surgit de l’ombre en juillet 2022 à Lyon.
NO SUICIDE ACT c’est un duo de choc formé par FanXoa (alias Fanfan ou François Béru fut la voix de Bérurier Noir, Molodoï et Anges Déchus ) et Madsaxx (Lionel Martin), une rencontre entre punk rock et free jazz, entre no wave et electro baryton, entre blues éthiopien et indus minimaliste, une approche “no borders” de la musique actuelle, passée et future.
Tracklisting
A1 – Nada 2024 A2 – En Pensant B1 – Death Life Blues B2 – La Nuit Noire B3 – Manifeste No Suicide
No Suicide Act – s/t – Ref : AZMLP47 Vinyle noir 5 titres, format 12’, vitesse 45rpm. Enregistré en août 2022 à Antre Peaux (Bourges). Mixé et masterisé en décembre 2022 par Disque Noir (Lyon). Photographie : Clark Isa. Artwork par Aly.
SORTIE OFFICIELLE : LE 16 JUIN 2023. J-30
Teaser réalisé à partir du clip post-apocalyptique “Manifeste ou Meurs !” (NSA / Arma Lux)
Yôko Higashi est l’invitée de l’Expérimentale. Musicienne, artiste et performeuse basée à Lyon, nous présente des oeuvres qui ont influencées son parcours : avec Einstürzende Neubauten, Pan Sonic, Michèle Bokanowski, Christian Zanési & Lionel Marchetti.
Pan Sonic “Voima” A (1999, Blast First)
Michèle Bokanowski “3 Chambres d’inquiétude” (1976, 2000 Elevator Bath)
Christian Zanési “Grand Bruit” (1991, 1994 Metamkine, 2002, INA GRM, 2018 REGRM)
Lionel Marchetti “Dans la montagne” (Ki Ken Taï) (2003, Chloë)
Einstürzende Neubauten “Seele Brennt” Halber Mensch (1985, Some Bizarre)
Alors que j’écrivais il y a deux jours le premier jet du “Manifeste No Suicide” (23 avril 2023), je tombe aujourd’hui sur cet extrait du journal Kolokol (en russe : Колоколь, « La Cloche ») un journal d’inspiration socialiste libertaire et révolutionnaire publié par Alexandre Herzen et Nicolas Ogarev. Extrait du premier numéro de 1857 en résonance… A suivre.
Une nuit dédiée à la vague de Rock alternatif qui fit bouger une partie de la jeunesse française pendant la décennie 1980-1990. Histoire d’une insurrection musicale plurielle : 1ère diffusion le 26/02/2023.
Quarante ans après les débuts du groupe de punk Bérurier Noir, un périple radiophonique sur les traces du rock alternatif français des années 80 avec Mano Negra, Les Wampas, Pigalle, Garçons Bouchers… et beaucoup d’autres !
Un programme d’archives proposé par Antoine Dhulster.
Paris, 19 février 1983. Dans une ruelle du quartier de Belleville, dans le nord-est de la capitale, l’usine de Pali-Kao, éphémère lieu de création alternatif, est le théâtre d’une petite révolution musicale et artistique comme la France en connaît peu. Le public présent ce soir-là est pris dans un maelstrom de sons formé par des riffs de guitares robotiques, les battements d’une boîte à rythme minimaliste et des paroles dont la noirceur, l’acidité, et le nihilisme n’ont aucun équivalent. Le groupe Bérurier Noir est né, il joue ce soir-là à Paris pour la première fois…
Parution en poche de cet essai fracassant de l’historienne Lucile Peytavin publié initialement en 2021. Une autre société est à inventer, clairement. Entretiens sur LyonMag le 7 mars 2023 et sur Blast en 2022.
Lucile Peytavin est historienne, spécialiste du travail des femmes dans l’artisanat et le commerce. De 2013 à 2017, elle est chargée des questions d’égalité professionnelle et de dialogue social pour l’U2P, syndicat représentatif des TPE-PME, puis rejoint en 2016 le Laboratoire de l’égalité où elle travaille sur la lutte contre la précarité des femmes. Le Coût de la virilité est son premier essai.
Chat pour le Viêt-Nam, Lapin pour la Chine… j’opte pour le chat. Bonne année à tousTes ! Que le chat apporte douceur, joie, sérénité, indépendance et créativité dans nos foyers. FX
Petite vidéo nostalgique de l’Avenue de Choisy, Paris 13e.
Pour bien commencer l’année solaire, pour nos ami-es au loin, voici quelques images de la Performance théâtrale et spectrale autour de la nouvelle littéraire “Ken” de Mishima Yukio. Une création originale de Yôko Higashi avec Jacques Rossi, FanXoa et Yôko Higashi. Photo du décor Vincent Brault.
“Regarde ce sabre […], eh bien, il peut, par cette seule paume, vivre et mourir. C’est assez mystérieux et passionnant à la fois. Pour moi, c’est un peu comme si on détenait le secret de la rotation de la terre” (extrait de ken, Mishima, Folio, p. 44).
“Ken”, la nouvelle littéraire de Mishima Yukio sera l’objet d’une interprétation originale au Forum des Images à Paris, le samedi 7 janvier 2023.
Le Japon, Mishima et moi. Mishima samouraï.
Performance théâtrale par Yôko Higashi, FanXoa et Jacques Rossi, suivie d’une projection de film.
Ken
Performance théâtrale (création originale) Mise en scène, conception et musique : Yôko Higashi Avec : FanXoa (lecture texte et collages sur écran), Jacques Rossi (acteur sur la scène du kenjutsu) et Yôko Higashi. Photo des collages : Vincent Brault (ENS Média).
À travers une adaptation libre de la nouvelle de Yukio Mishima, Yôko Higashi propose une performance théâtrale mêlant le travail du kenjutsu et le travail physique inspiré de la danse butô. Les corps en mouvement sont soutenus par des extraits de texte avec un fond musical mêlant des morceaux de Bérurier Noir librement remixés.
Durée : 25 minutes
Tabou (Gohatto)
de Nagisa Oshima avec Ryūhei Matsuda, Takeshi Kitano Fiction l Japon l vostf l 1999 | 100 min l Couleur l 35mm
Kyoto, 1865. Le capitaine Toshiro s’éprend d’un jeune samouraï dont la beauté envoûtante attire tous les regards…
Mise en ligne aujourd’hui du film “Héroïnes Électriques”, montage documentaire réalisé en 2019 par Fanxoa (Bérurier Noir) et Alyosha dans le cadre de l’exposition “24 héroïnes électriques, Punk – Guérilla – Philosophie” à l’ENS Lyon.
Pour les fans inconditionnels [like me], en près de deux heures l’histoire des Clash racontée par leurs proches, notamment Terry Chimes aka Tory Crimes, leur premier batteur. Une énergie incroyable non-stop de 1976 à 1986.
This film draws on extensive footage of the Clash in performance and the fascinating anecdotes the band’s original drummer Terry Chimes, Clash and Blockheads keyboardist Micky Gallagher, iconic film director Don Letts and unseen drawings and by the legendary Ray Lowry. This Program has not been endorsed by and is not an official release of The Clash, their management or associated companies.
The Clash were an English rock band formed in London in 1976 who were key players in the original wave of British punk rock. Billed as “The Only Band That Matters”, they also contributed to the post-punk and new wave movements that emerged in the wake of punk and employed elements of a variety of genres including reggae, dub, funk, ska, and rockabilly. For most of their recording career, the Clash consisted of lead vocalist and rhythm guitarist Joe Strummer, lead guitarist and vocalist Mick Jones, bassist Paul Simonon, and drummer Nicky “Topper” Headon.
A réécouter sur le site de Radio Nova… ce n’est jamais la fin de l’histoire. Mansfield.TYA, une longue et belle parenthèse ENCHANTéE de 20 ans qui résonnera bien plus que 20 ans. MERCI xxx
Sur Radio Nova, revivez le tout tout dernier concert du duo.
Le 1er novembre à minuit, c’est la fête des morts et pour conjurer le sort, on a décidé de vous faire vivre une grande fête. Fête triste forcément — comme disait Trisomie 21 — mais sacrée célébration de Mansfield.TYA.
Rebeka Warrior, Carla Pallone : 20 ans de carrière, de disques, de tournées, d’amitiés, de slam. Des textes d’une poésie à faire pleurer les pierres, des cordes d’une beauté à faire valser les larmes. Vingt ans de rituels et de fêtes joyeuses.
Ce 1er novembre, donc, c’était la dernière danse. Le reste, ce seront des souvenirs follement vivants.
Le dernier concert de Mansfield.TYA, à l’Olympia à Paris, c’était aussi jusqu’à la dernière note, la dernière goutte de sueur, le dernier mot, à vivre en direct sur Radio Nova.
Merci pour tout Mansfield. T(wenty) Y(ears) A(fter).
Avant d’être consacrée par ce prix, je ne connaissais ni son existence, ni sa littérature. Et je me méfie des engagements politiques.
Très long et riche entretien sociobiographique d’Annie Ernaux dans le 1 : “Écrire c’est donner de l’avenir au passé”.
On a toutes et tous quelque chose de petit, d’énorme ou d’important à raconter du passé. La littérature comme acte d’émancipation sans déracinement. Annie Ernaux propose une lecture autosociobiographique et universelle de la France… Par quel roman commencer ?
Voir aussi ce rapide portrait et interview sur le 28′ minutes d’Arte (mai 2022) :
Annie Ernaux est un monument de la littérature française. Représentante du récit de soi, son écriture au plus près des faits se situe “entre la littérature, la sociologie et l’histoire”. Dans “Le jeune homme” paru le 5 mai, elle raconte son histoire d’amour avec un jeune adulte de 24 ans, alors qu’elle en avait 54. Un “Cahier de l’Herne”, paru le 4 mai, lui est également dédié.
A ne pas manquer ! Je serai mardi avec ces deux artistes magnifiques…
Après avoir rempli un Trianon, le 21 octobre 2021, Mansfield. TYA est de retour pour une nouvelle date parisienne à l’Olympia le 1er novembre 2022. À cette occasion, le duo fêtera ses 20 ans et la dernière date de sa tournée !
Concert retransmis en direct sur Radio Nova et captation vidéo également.
Reproduction ci-dessous de l’interview réalisée par Jérémie Couston pour présenter mon exposition au Forum des Images [12 octobre / 10 novembre 2022]. Article reproduit avec son aimable autorisation. Merci.
Dialectique japonaise, collage de FanXoa. Une dizaine de ses toiles seront exposées au Forum des images.
Le choix du cinéphile
Mishima, la muse cachée des Bérus
L’univers torturé et complexe de l’auteur japonais est à l’honneur au Forum des images. Une rétro mixée à une expo du chanteur FanXoa.
Un punk qui vieillit est-il condamné à s’étouffer dans son vomi ? Quel futur attend ceux qui ont martelé n’en avoir aucun ? Quand il pose le micro en 1989, après une fulgurante décennie comme chanteur de Bérurier noir, François Guillemot, alias FanXoa, reprend des études et devient vite une sommité de l’histoire du Vietnam et même ingénieur de recherche au CNRS. Passionné de culture asiatique et peintre à ses heures, il a conçu une exposition autour de Yukio Mishima (1925-1970), présentée au Forum des images parallèlement à une large rétrospective de films liés à l’univers du sulfureux écrivain japonais.
À quand remonte votre intérêt pour Mishima ?
Vérification faite dans ma bibliothèque, les premiers livres de Mishima que j’ai lus sont tous parus entre 1979 et 1981. J’avais donc entre 16 et 18 ans. Quand on le lisait à l’époque, on ne savait pas que c’était traduit de l’anglais et non pas directement du japonais… Cependant, le texte gardait une certaine fulgurance, un côté torturé qui me touchait en tant qu’adolescent. Je pratiquais aussi déjà le karaté et j’étais sensible à l’éthique romantico-samouraï développée dans la prose de Mishima, notamment dans Le Pavillon d’or, où un jeune moine bouddhiste désillusionné par la vanité des hommes incendie le temple dont il convoitait la charge.
Votre admiration pour l’œuvre de Mishima a-t-elle évolué à mesure que vous découvriez aussi l’ambiguïté de l’écrivain ?
Je ne voue aucun culte à ce personnage aux multiples facettes, à la fois icône LGBT et aussi de l’extrême droite pour l’aspect fascisant de sa doctrine. II m’a seulement ouvert les yeux sur cette culture japonaise raffinée et tordue, avec ce sens des extrêmes assez perturbant pour des esprits cartésiens. Mishima était donc une porte d’entrée très efficace sur l’univers onirique japonais présent dans les films des cinéastes de la nouvelle vague (Imamura, Oshima, Shinoda, Terayama, Yoshida…), que je découvrais à la Cinémathèque, parfois dans des copies non sous-titrées et traduites en simultané ! On y abordait les questions du corps, du suicide, du désespoir, de la cruauté, de la violence ou du rêve, de la danse (butô), du théâtre (kabuki et nô)… bref, des thématiques traitées également dans les romans de Mishima.
Comment avez-vous été amené à en faire le sujet d’une exposition ?
Pour l’un des premiers concerts des Bérus, en 1983, j’avais fait une bannière un peu provocatrice avec un portrait de Mishima le jour de son suicide. Pendant le confinement, j’ai eu envie de raviver mes souvenirs et j’ai imaginé une exposition virtuelle sur mon blog pour célébrer le cinquantième anniversaire de son seppuku. J’ai conçu une vingtaine de toiles, des peintures, des collages, aux couleurs vives. Une dizaine d’entre elles seront accrochées au Forum des images. –Jérémie Couston
Exposition «Mon moi(s) de Mishima », de FanXoa, et rétrospective «Le Japon, Mishima et moi» | Jusqu’au 15janvier 2023 | De I4h30 jusqu’à fin de dernière séance | Forum des images, Forum des Halles 1er | 01 44 76 63 00 | forumdesimages.fr | 0-7,20 € | Exposition virtuelle sur le site de FanXoa : fanxoa.archivesdelazonemondiale.fr/mishima-1970-2020/.
Deux ans après mon exposition virtuelle en ligne, le Forum des images m’ouvre ses portes. A ne pas manquer. Exposition du 12 octobre au 10 novembre 2022 dans le cadre de l’événement “Le Japon, Mishima et moi” du 12 octobre 2022 au 15 janvier 2023.
Inauguration le mercredi 12 octobre de 19h à 20h.
Exposition « Mon moi(s) de Mishima » par FanXoa
Au micro de Bérurier Noir, puis plus tard de Molodoï, FanXoa – alias François Guillemot pour l’état civil –, a consacré une exposition virtuelle en novembre 2020 à Yukio Mishima, à l’occasion du 50e anniversaire de son seppuku. L’écrivain a en effet accompagné son adolescence et, en filigrane, son existence. Un accrochage exceptionnel de dix tableaux peints à l’acrylique et collages évoquent la vie de Mishima.
Raconté par Laurie Anderson et nourri de formidables archives, un hymne aux pionnières de la musique électronique et aux horizons sonores qu’elles ont ouvert depuis les années 1930.
“La technologie est prodigieusement libératrice, elle pulvérise les structures du pouvoir. La musique électronique a attiré naturellement les femmes. On se passait des structures dominées par les hommes : radios, salles de concert, maisons de disques. Mais l’histoire semble nous avoir oubliées.”
Qui mieux que la compositrice américaine Laurie Spiegel peut résumer l’amnésie collective qui frappe les pionnières des musiques électronique, concrète ou électroacoustique ? Pourquoi son nom, comme ceux de Clara Rockmore, Daphne Oram, Bebe Barron, Delia Derbyshire, Pauline Oliveros, Wendy Carlos, Eliane Radigue ou Suzanne Ciani restent-ils aujourd’hui méconnus, quand Pierre Schaeffer, Karlheinz Stockhausen ou Pierre Henry ont atteint la notoriété ? Elles n’en ont pas moins, chacune à leur manière, défriché de nouveaux territoires, composant la bande-son d’un XXe siècle technologique, ivre de vitesse, d’énergie et de bruit. Armées de leurs synthétiseurs, oscilloscopes, platines et séquenceurs, elles ont traversé l’histoire, souvent en solitaires, des années 1950 aux années 1980, créant des ponts entre la composition savante, la scène expérimentale, le cinéma, la télévision et la publicité. Des espaces de liberté et de créativité que le monde de la musique traditionnelle ne leur accordait pas jusqu’alors…
A lire sur The Conversation l’entretien de Geneviève Sellier, historienne du cinéma, spécialiste de l’étude des représentations des rapports sociaux de sexe et des identités de sexe au cinéma et à la télévision :
Le prototype féminin dans le cinéma du Godard, du moins jusqu’aux années 1970, est une femme-enfant androgyne, souvent étrangère, maîtrisant mal le français, opaque, une image davantage qu’un sujet : dans les films centrés sur un personnage masculin alter-ego de l’auteur (A bout de souffle, Le Petit Soldat, Pierrot le fou), elle est l’objet d’une fixation amoureuse qui sera fatale au héros, soit qu’elle le trahisse, soit qu’elle le rende vulnérable. (Geneviève Sellier)
Formé en 1974 à Minneapolis (Minnesota), le trio Suicide Commandos a sorti son premier 45t en 1976 (Emission Control) et un album plein d’énergie punk/garage (The Suicide Commandos Make a Record) deux ans plus tard sur le label culte Blank Records, label qui inaugura son existence avec le premier LP de Père Ubu.
Le groupe sortit un second album live avant de se saborder en 1979 intitulé pour l’occasion The Commandos Commit Suicide Dance Concert. Ils réapparaissent en 1995 lors d’une prestation télévisée (archivée sur la toile) pour l’émission Kare 11 News puis en 2017 avec l’album Time Bomb. A la manière de The Boys, des Vibrators, ou d’Eddie and the Hot Rods ils pratiquent un punk rock avec des titres courts et efficaces.
En trois épisodes de près d’une heure chacun, plongée dans le système concentrationnaire soviétique. Pendant des décennies, cette histoire méconnue fut balayée et réfutée par un déni abject de la réalité. Le 3e volet parle de la terrible condition des femmes et des enfants dans cet univers brutal, impitoyable et mortifère. A regarder pour ne pas rester ignorant-es. Diffusion du 16 août 2022 au 20 décembre 2022.
Le goulag, système concentrationnaire soviétique, est demeuré longtemps méconnu. Les premiers camps sont créés en 1918, sous Staline et la Grande Terreur qu’il pratique, ils connaîtront un développement exponentiel jusqu’à sa mort en 1953. Témoignages d’anciens zeks et archives exceptionnelles lèvent le voile sur ce qui fut l’instrument de répression et d’industrialisation de l’Union soviétique.
A celleux qui sont parti.es… dans les brasiers d’une Asie rêvée… Dernière valse : un poisson scorpion, un caméléon, un sabre d’acier, toutes leurs illusions.
Pas si mal même si un peu trop sage… Personnellement cette série m’a plu, mu par une espèce de nostalgie me replongeant dans mes quatorze/quinze ans… Reconstitution costumière minutieuse, sociologiquement et graphiquement intéressant. Bel hommage à Jordan de la boutique Sex.
Lire la chronique de Laure Narlian que je partage (on voudrait plus de Siouxsie et y voir figurer de Poly Styrene !) :
Il y a du bon et du moins bon dans la mini série “Pistol” en six épisodes sur le plus célèbre des groupes punk signée du réalisateur anglais Danny Boyle, à voir depuis mercredi 6 juillet sur Disney+. Nous l’avons regardée pour vous.
Laure Narlian, “Que vaut “Pistol”, la série sur les Sex Pistols de Danny Boyle, à voir sur Disney+ ?”, France Info, 6 juillet 2022.
A travers le regard de Virginia Woolf, une lecture féministe de la guerre : Pas en notre nom !
“Comment faire, à votre avis, pour éviter la guerre ?”
Référence : Vinciane Despret & Isabelle Stengers, Les faiseuses d’histoires. Que font les femmes à la pensée ?, Paris, La Découverte, coll. “Les empêcheurs de penser en rond”, 2011, extraits lus aux p. 15-16 et p. 17-19.