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TRAVAIL - Aliénation ou émancipation ?

3 mars 2023 à 15:43
Par : Mikeulponk
TRAVAIL - Aliénation ou émancipation ?

Le premier sujet de nos discussions philo/politique a été le travail.
Il y avait la polémique sur le chômage avec Roussel qui plantait encore un énième couteau dans le dos de son prétendu camp politique en opposant la gauche du Travail et la gauche des allocs. (Merci boloss!)
Et la réforme des retraites était l'étape suivante.
De quoi nous interroger sur ce que le travail représente pour nous.
Comme on ne peut pas traiter un sujet dans son ensemble, j'ai choisi un angle qui me parlait pour questionner la "valeur" Travail.
Le travail est-il une source d'aliénation ou d'émancipation?

   On parle beaucoup, à droite, de la "valeur travail".
Je pense que le travail n'est pas une valeur, mais un concept que l'on peut, si on le veut, investir de valeurs.
Autrement dit, le travail n'a pas de valeur en soi mais on peut y accorder une valeur, une importance ou un rôle selon son système de valeur personnel.
Le travail peut être une vocation, mais il peut aussi être de l'esclavage.
Il y a des métiers épanouissants et aussi des sales boulots.
Avec l'écologie, on est même amené à se dire qu'il y a de bonnes raison de ne pas travailler, qu'il est temps de refaire l'éloge de la paresse.

   Le travail est un concept qui décrit une activité qui demande un effort (physique ou intellectuel) à un individu afin de réaliser une tâche (création, entretien, service...).
Il s'agit, au départ, de transformer la nature afin d'assurer sa subsistance.
Il y a originellement une notion de contrainte fonctionnelle.
Ensuite, il s'agit aussi de définir son rôle dans la communauté.
Il y a une notion existentielle.
Certains partisans du travail voient donc l'oisiveté comme une menace.
Or, l'oisiveté fourni le repos, qui permet aussi de reconstituer la force de travail. Mais pas seulement. Il y a aussi les loisirs qui sont une grande source d'épanouissement et de sociabilisation positive. Donc un enjeu de santé psychique.
Car, à quoi bon mener une existence si elle est dénuée de bonheur?
Il apparait donc qu'une bonne vie chercherait sans doute un équilibre entre travail et oisiveté. Le Grâal serait même un métier épanouissant.

   Il y a donc un problème lorsque le travail :
- Ne permet pas de subvenir à ses besoins. (Nécessité)
- Ne permet pas de se reposer. (Temps libre)
- N'est pas épanouissant. (Aliénant)
- Est trop laborieux, épuisant... (Labor)
- N'est pas utile. (Sens)

   Il y a une première falsification à démasquer. Le mot "travail" est souvent utilisé pour le restreindre à "l'emploi".
L'emploi signifie travailler pour autrui contre une rémunération. Comme le Salariat, qui n'est qu'une forme de travail parmi d'autre. Mais c'est la forme sur laquelle repose le capitalisme et donc la plus défendue par ce dernier.
En tout cas avant l'ubérisation (salariat déguisé pour échapper aux contreparties sociales).

   On peut distinguer trois type de travail (pour grossiériser un peu).
Le travail libre, le travail salarié et le travail forcé. (dans cet ordre).
- Le travail libre ne signifie pas que l'on est libre de ne pas travailler. Mais c'est une question implicite (Le droit au travail existe mais pas le devoir de travailler). La question est plutôt de choisir son activité et, plus ou moins, les conditions de sa pratique.
Le travail libre est sensé favoriser l'épanouissement et la personnalisation pour une activité la plus épanouissante possible. Ce qui se rapproche de la vocation.
Le travail libre conserve sa part de contrainte (nécessité de subvenir à ses besoins dont celui d'être actif par exemple) mais il est très possible de trouver une formule qui nous correspond.
- Le travail salarié signifie que le.la travailleur.euse offre sa force de travail en échange de l'obtention d'un salaire. Le salaire est cependant un moyen de subsistance ponctuel, qui s'épuise (on reçoit de l'argent, non du capital, et on dépense l'argent). Il y a une promesse de sécurité ou de protection (contrat et droit du travail).
Mais cela ne peut marcher qu'à partir du moment où il y a des gens privés de capital, c'est à dire, privés des moyens de production, des outils (moyens de subsistance pérenne).
Le.la travailleur.euse est contraint.e de se louer (devenir son propre esclave). Il.elle perd donc une grande partie de sa liberté par la subordination à la hiérarchie. C'est un système inégalitaire à la tête duquel se trouve le bourgeois (propriétaire des moyens de production et d'échange selon le modèle de la propriété privée excluante).
Le bourgeois se sert de son capital pour tirer profit du travail de ses employés (exploitation) et de s'en approprier les fruits (la plus-value). Ce qui lui permet d'accroitre son capital etc...
La promesse de sécurité faite aux travailleur.euse.x est-elle remplie ? Celle que le.la salarié.e puisse s'enrichir, c'est à dire accéder au capital, est-elle remplie ? Celle que le capital puisse avoir une utilité collective, profite à tous.tes (ruissellement) ?
Je ne crois pas. Les observateur.ice.s sérieux.ses, en tous cas, constatent que ce n'est pas le cas. Le capitalisme repose sur des mythes, dont celui de l'épanouissement du salariat.
- Le travail forcé suppose la contrainte extérieure, la violence, l'esclavage.
L'esclave n'est pas libre. Le fruit de son travail appartient donc à son maître. Comme les oeufs d'une poule appartiennent au propriétaire de la poule.
Il y a eu une époque où salariat et esclavage se sont côtoyés. Comme au XIX° siècle, début de l'ère industrielle.
à cette époque, la plupart des salariés vivaient dans la misère (usine, mines...). Certains esclave (très très rares) étaient responsables de commerces et pouvaient avoir de meilleures conditions de vie que les salariés de l'industrie. Le code noir, malgré sa légalisation officielle de la traite et donc du racisme (ségrégation), imposait au propriétaire esclavagiste de prendre "soin" de ses esclaves (ce qui est très relatif car ils avaient, entre autres horreurs, le droit de les battre, voir de les tuer, mais selon certains critères. Ce qui était, pour l'époque, un progrès, car avant c'était encore pire, sans limite).
Or le patron n'a aucun devoir de soin envers ses employés.
Ils pouvaient se contenter de donner une paye et se laver les mains de ce qui se passait ensuite. Si ses employés crèvent la dalle, ce n'est pas son problème. De toute façon un autre le remplacera.
On peut parler de la 3ème journée des femmes (boulot-foyer-prostitution).
On peut parler du chantier du canal de Panama où le taux de mortalité était très élevé. Il était plus rentable de tuer à la tâche des employés que de risquer de perdre ses esclaves (perte de propriété).
Voici donc un dilemme (théorique bien sûr):
Vaut-il mieux être esclave mais voir ses besoins garantis ou être libre pour vivre dans la misère ? C'est la question qui se pose aujourd'hui quand on cherche un métier. Sommes-nous si libre que ça lorsque nous sommes "esclaves du ventre" ? C'est à dire, forcé à travailler pour ne pas crever la dalle.
Il existe donc des formes plus perverses de travail forcé.
On peut ajouter aussi le travail des enfants (à l'école, dans la famille), celui des prisonniers, des personnes sans papiers, des chômeurs que l'on menace de priver de droits, celui des animaux, des robots...

Le cas des chômeurs est limite. Beaucoup acceptent des jobs de merde (bullshit jobs ou travail précaire ou aux conditions dégradantes),contraints et forcés par la menace de la misère (contrainte fonctionnelle), ou la honte (existentielle).
Les dispositifs sociaux, comme "l'assurance" chômage, sont conçues comme un rempart au travail forcé. Ce n'est pas de l'assistanat, mais une protection.Celles et ceux qui veulent mettre en péril ce principe veulent en réalité transformer le droit au travail en devoir de travail et réinventer le travail forcé.

   Voici quelques argument pour le travail :
- Travailler permet de produire pour assurer la prospérité de la société et ainsi assurer sa propre subsistance. Voir même, obtenir une amélioration générale des conditions de vie par la contribution de chacun.e à l'effort collectif.
- Travailler permet de subvenir à ses besoins, ce qui permet de devenir indépendant. Ce qui mène à l'émancipation.
- Travailler permet de se sociabiliser et d'avoir un rôle dans la société. Autrement dit, avoir une place en se rendant utile. (Insertion).

- Mais, notre job est-il vraiment utile à la société ? Si oui, est-il plus utile que néfaste ? Est-il utile pour une minorité ou pour la majorité ? Si je ne le faisais pas, cela changerait-il quelque chose à la société ? Et si oui, dans quel direction ?
La menace du changement climatique a provoqué une forte crise du sens.
Aussi, il y a du travail utile qui n'est pas reconnu, comme le travail domestique ou le bénévolat qui sont pourtant sans doute bien plus productifs et utiles à la société.
Le travail rémunéré - qui compte dans le PIB - ne représente qu'un quart de la contribution aux conditions qu'il faut réunir pour une société prospère. Le travail bénévole et domestique représente la moitié. Le reste est le service écosystémique (la nature qui se renouvelle etc...).
- Le travail rempli-t-il sa promesse de subsistance ? Pas tant que ça étant donné les conditions de vie qui se dégradent, la pauvreté qui augmente et la stagnation sociale (Le mouvement des gilets jaunes peut être vu comme un mouvement de révolte contre l'arnaque, le manquement à cette promesse).
- Le travail fournit-il une sociabilisation de qualité ? Le travail salarié, dans une société capitaliste, repose sur la concurrence, la subordination. On peut être mit en relation avec des personnes qui ont un effet plus toxique qu'autre chose (harcèlement, évaluation, management agressif, burn out...).
- Le travail est-il toujours une source de fierté et d'insertion ? Pas vraiment. Il y a des boulots dégradants, qui peuvent provoquer de la honte. Il y a des horaires, un épuisement et un manque de temps libre, qui vous isolent. La dépression et d'autres soucis de santé liée au travail peuvent produire de la désinsertion. évidemment, généralement dans les couches les plus exploitées. La société hiérarchique, aristocratique, impose un système de valeur souvent corrélé à la classe sociale.
- Le travail assure-t-il vraiment l'indépendantisation et l'émancipation ? Les femmes, les immigrés et les ados ont-ils.elles eu simplement à travailler pour s'émanciper et devenir indépendant ? Parfois même, cela à eu pour conséquence le contraire. Augmentation des responsabilités, des contraintes, de la charge mentale, des assignations et injonctions...
On peut aussi parler des boulots abrutissants (tâche répétée et peu stimulante...) ou le fait que depuis les années 80, le travail ne produit plus d'amélioration de la qualité de vie et que, depuis récemment, l'espérance de vie chute.

   Le travail est globalement vécu comme aliénant. Car la masse prolétaire, qui manque de pouvoir sur son activité, y est plus contraint qu'autre chose. Et on attend toute sa vie d'en être libéré (Retraite).
Si les gens avaient le choix, que feraient-ils.elles ?
Apparemment, pas celui de l'oisiveté. Penser que si on était pas obligé de bosser, on ne foutrait rien est un mythe. Ce ne sera jamais la règle.
Il y a un besoin fondamental de l'être humain à être actif. Mais pas à être exploité.
Beaucoup aimerait avoir "la chance", de choisir un métier qui leur plait.
Mais ce qui les en empêche est assez simple.
Manque de moyens pour monter son truc, pour se former. Un écosystème qui n'est pas propice. Une détermination sociale incapacitante qui va même empêcher d'y penser. Manque de pouvoir quoi.
Ceci est le résultat du capitalisme qui capture la richesse et décide de son usage. Il en prive donc tous les autres. Maintenir dans la dépendance est pratique pour pouvoir continuer à exploiter. La boucle est bouclée.
La destruction du modèle social, qui protège, engendrerait une grande misère qui formerait une armée de réserve à la merci des exploiteurs capitalistes. La précarité est une bonne affaire.

   J'ai expérimenté, comme tout le monde ou presque (il y a des nantis qui ne pourront pas en dire autant, car si il y a des champions de l'oisiveté, c'est bien les riches), le travail salarié. Pourtant y compris dans un domaine créatif (le jeu vidéo).
Je manquais de temps libre pour m'épanouir. J'étais parfois l'ombre de moi-même. Et cela entre mes 17 et mes 25 ans. Au moment où mon ciboulot était à son pic de capacité. Autant dire que j'ai gâché une bonne parti de mon potentiel. Ce qui a occasionné des troubles (au sein de l'entreprise, avec la hiérarchie, le ponk en moi) qui se sont traduits par des soucis physiques et psychologiques (pas graves mais ce qui me permet d'imaginer ce que c'est pour celles et ceux qui se retrouvent coincés).
Lorsque le travail alimentaire est à temps plein, on perd sa vie à la gagner.
On prétend que le temps libre est la récompense après le travail.
Je prétend avoir l'expérience inverse depuis que je suis décidé à être un travailleur libre. J'ai besoin de temps libre pour travailler.

   Je dois avouer que j'ai peur du travail forcé.
Ma situation est précaire et inconfortable (c'est souvent lié).
Les élections de 2022 portaient une menace directe (Que ce soit le candidat Macron ou Lepen, mêmes fachos, ce n'est plus à prouver). D'où la mise au point que je me suis senti obligé de faire au sein de ma famille (comme j'en parlait à la fin de mon article du 8 avril 2022 - mieux vaut une mauvaise gauche qu'une bonne droite).
Le vrai visage du capitalisme est autoritaire. Donc fasciste s'il est en crise.
Travail, Famille , Patrie.
L'homme travaille pour assurer la subsistance de sa famille -> La femme élève ("fabrique") les enfants et entretient le mari pour qu'il soit productif -> les enfants deviennent des soldats ou des travailleurs ou des éleveuses de soldats et de travailleurs -> La patrie est alimentée en ressources humaines afin qu'elle soit suffisemment productive pour être compétitive.
Le monde du travail n'est pas une incitation, mais un rapport de force.
L'ogre a besoin de chaire fraiche.
Voilà toute l'ironie de l'expression "le travail rend libre" (reprise par les nazis dans les camps de travail) et adaptée par Macron "l'émancipation par le travail".
Ce qui sous-entend le refus de toutes les autres formes d'émancipation.
Politique, philosophique, culturelle ou artistique...

   Ce modèle d'émancipation par le travail est validiste et ceux qui  ont poussé cette vision à son terme (comme le darwinisme social) ont logiquement cherché à se débarrasser des inutiles. Les individus pas assez rentables sont trop coûteux, des "charges", des poids dont il faut se délester.

   Le travail n'est donc pas une valeur, à moins qu'on considère une prison comme une valeur. On peut aimer sa cellule mais on a pas le droit de vouloir y enfermer tout le monde (revoir Salo, les 120 journées de sodom de Pasolini pour comprendre ce qu'est le fascisme et en quoi l'entreprise capitaliste est identique).

Le travail est cependant une activité humaine incontournable et il faut alors l'investir de valeurs adéquats.
La question est : Qu'est-ce que le travail en démocratie ?
Autrement dit, qu'est-ce que le travail mit en cohérence avec les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité ?
Comme on dit : on a essayé de démocratiser la vie publique (et il reste encore masse de boulot à faire) en gardant la monarchie dans l'entreprise.
La plupart des gens passent 5 jours par semaines dans un système tyrannique et une après midi tous les 5 ans dans un isoloir. Le calcul est défavorable.

- Travail libre et liberté au travail.
Le revenu universel ou salaire universel ou salaire à vie ou je ne sais quel concept est le plus approprié (je n'ai pas encore bossé ce sujet, alors allez voir le taf de Bernard Friot, parait que c'est top même si il y a un problème de dérive bureaucratique) aurait l'avantage majeur de soustraire les travailleur.euse.s à la prédation et la contrainte capitaliste.
Il faudrait aussi remettre les orientations stratégiques de la production à une organisation autogérée et d'association libre. Ce qui permettrait aux populations de remodeler la société de façon plus cohérente avec leurs aspirations et donc plus représentative.
Avant toute chose, cela nécessiterait la suppression de la propriété privée des moyens de production et d'échange (donc mettre fin au capitalisme, rien que ça, mais c'est pas si difficile, ça a déjà existé). Ce qui permettrait de socialiser les profits, et donc de financer tout le système les doigts dans le nez. Juré!
Mais comme on pense aussi au bonheur des patrons, cela les libèreraient de l'objectif du profit et donc ils partageraient les intérêts des employés (cette relation serait abolie car la hiérarchie disparaitrait pour laisser place à une autre organisation du travail).
- Travail égalitaire.
Fin de la hiérarchie donc fin de l'exploitation. Fin de la concurrence donc coopération. Relations d'égalité donc de meilleures relations.
Répartition équitable et plus juste des richesses.
Réhabilitation du "mérite" (c'est à dire selon la définition opposée aux privilèges) débarrassé de la justification des inégalités.
Tout le monde mérite de vivre dignement, de pouvoir contribuer comme il.elle le souhaite, le peut.
Fin de la cooptation, de l'héritage (fruit de l'accumulation primitive du capital).
Fin du monopole de classe des décisions stratégiques qui asservi l'effort collectif au profit de leurs intérêts privés.
Ce sont ceux qui parlent le plus de la valeur travail qui en font le moins.
- Travail fraternel.
Fin de la hiérarchie et de la concurrence. Coopération et relations égalitaires donc de meilleures relations. Partage de réalité.
Participation par l'autogestion et la libre association qui permet d'adhérer au projet commun, par l'usage de propriété collective.
Travail exercé selon le respect du bien commun, cohérent avec les enjeux écologiques, la dignité et les droits fondamentaux du vivant.
Le principe du profit pousse le capitaliste à obtenir toujours d'avantage de ses subordonnés tout en participant le moins possible (impôts, actionnariat, cotisations...).
La suppression des classes supprimerait l'un des antagonisme les plus délétère et pourtant structurant de nos sociétés.
La répartition juste et équitable des richesses tarirait la cause principale de la criminalité.

Si il y a bien un travail que je soutien, c'est celui de la mise en oeuvre d'une société qui éradiquerait le travail.

   Le travail ne rend pas libre, il faut libérer le travail de la contrainte capitaliste.
Mais pas au sens où l'entendent les capitalistes qui passent leur temps à confondre liberté et abus/privilège. Et qui mentent en prétendant que la liberté est la conséquence du travail.
Libérer le travail de la contrainte capitaliste ne se fera pas sans libérer le travailleur d'abord.
Parce que c'est une question de bonheur et d'émancipation, parce que c'est une question de démocratie, parce que ça sauvera le monde. (enfin ce qu'il en restera après tant de temps passé à travailler pour sa destruction).

 

Les politiques Anonymes - Esthétique et éthique

17 février 2023 à 16:55
Par : Mikeulponk

Salut,
Depuis quelques mois, avec des amis, nous avons organisé un groupe de parole philo et politique.
En discutant entre nous, nous nous étions rendu compte que nous avions un besoin commun de partager, débattre, sur l'actualité et sur la politique en générale.
Mais les discutions étant devenues, au cours de ces dernières années, de plus en plus difficile à avoir, en particulier en public, la frustration nous rongeait. ça part en vrille au quart de tour.
Le voile, les gilets jaune puis le Covid, les élections ou le wokisme et le complotisme... La société vit une période de tensions élevées. Les discours comme les réactions se radicalisent ou s'enveniment.
Nous ne parvenions plus à avoir des discutions qui nous permettraient de mettre à l'épreuve nos points de vue, de nous exprimer, d'acquérir de nouveaux savoirs, sans que cela ne soit une grosse prise de risque social.
Combien de familles, d'amis ou de collègues se sont brouillés autour d'une question sensible.

Mais voilà, nous en avons besoin, de ces discussions.
Qu'est-ce qui cloche? Est-ce que ce sont les autres qui ne sont pas capable de débattre? Ou est-ce que nous ne nous y prenons pas très bien non plus?
Sans doute les deux.
Comment mener une discution politique ou philosophique? Comment éviter que le débat s'envenime? Comment retranscrire sa pensée efficacement? Comment ne pas perdre ses moyens? Comment inclure la diversité des interlocuteur.ice.s? Quelles limites fixer pour garantir la bonne tenue de la discussion?...
Nous avons donc décidé de nous réunir une fois par mois pour explorer ces questions. L'objectif sera peut être de pouvoir tenir des débats publics à terme. Ce qui nous a manqué aux dernières élections et nous sera peut être vital pour les prochaines.

Notre première séance a consisté à faire un tour de table pour se présenter.
D'où venons-nous (sociologiquement et politiquement)? Qu'est-ce qui nous a motivé à participer à ce groupe de parole et quels sont nos objectifs?
C'était déjà un sujet qui nous a prit plus d'une heure à nous six.
Bien se connaître est un pré-requis.
En nous voyant ainsi autour de la table à parler de nous, de nos expériences etc... le fils d'une des participante nous a appelé les politiques anonymes.

La séance suivante, nous avons essayé de faire le tour des sujets qui nous préoccupent le plus, que nous voudrions aborder, mais aussi les sujets et les comportements sensibles auxquels il faudra être attentifs.
Puis nous avons fait une autre séance pour accueillir un nouveau membre et continuer la discussion sur l'objet de ces réunions avant de choisir un sujet de fond pour la quatrième séance.
Notre premier sujet a été le travail. Le second, l'argent. Le troisième, les termes, notions fondamentales à éclaircir avant d'approfondir de futurs thèmes.
Des sujets que l'ont ne peut pas traiter en deux heures. Mais qui ont permis au moins de cerner les aspects intéressants du sujet. Beaucoup de questions de vocabulaire et des points de vue par rapport à notre vécu ou notre culture.

Notre prochaine séance sera un test. Nous souhaiterions aborder des sujets polémiques, où à priori, nous ne serons pas aussi d'accords que sur les sujets précédents. Si nous parvenons à mener ces discutions et à rester en bons termes, cela voudra peut être dire que nous progressons et nous pourrons envisager de nous ouvrir à des personnes avec qui nous avons moins d'affinités.

C'est vraiment une activité passionnante. Les discutions sont d'un bon niveau. Il ne s'agit pas de poser son avis et de le défendre contre la mauvaise fois, ou de tout reprendre à zéro pour tenter de déconstruire des idées reçue absurdes et dépassées, mais de présenter ses arguments, d'ajouter ceux des autres et de travailler les faiblesses ou les contradictions. Il y a véritablement échange et non bataille. On progresse dans nos sujets et nous en ressortons enrichis. C'est stimulant. Chaque discussion semble trop courte et en inspirer des tas d'autres.
Chaque réunion se termine, après deux heures de discussion, par un repas type auberge espagnole.

Je partagerais mes réflexions (qui n'ont strictement rien de neuf mais qui peuvent tout de même servir) dans de futurs posts.
Mon axe sur le sujet du travail était :
-Le travail aliène ou émancipe?
Mon axe sur l'argent était :
- Richesse et pauvreté.
Il y a aussi le bilan de notre rdv collectif (avec les Indés-Sociables) de cet été dont je dois faire le compte rendu. La question que je voulais poser à cette occasion était "comment créer de façon éthique?".

La relation entre éthique et esthétique dans la création artistique est un dilemme qui me taraude depuis longtemps.
J'avais précisé dans un ancien post que j'avais entamé des lectures théoriques. Les ouvrages de Geoffroy de Lagasnerie (Penser dans un monde mauvais ; l'art impossible ; sortir de notre impuissance politique) m'ont aidé à progresser dans cette voie, mais pas à y répondre définitivement.
Une amie (Merci Anne-Lise) m'a aussi prété un intégral de la trilogie Spinoziste de Jean-Bernard Pouy (Spinoza encule Hegel ; à sec! ; avec une poignée de sable). Délire post-apo typique des années 80 où un gang défend l'éthique spinoziste dans un combat à mort avec un autre gang partisan de l'esthétique Hegelienne (oeuvre qui a beaucoup de points communs avec mes Blood Punks, dans son côté politique, philo, violent et référencé).

Le re-visionnage récent de Starship Troopers grâce aux mycéliades cette année m'a replongé dans ce questionnement.

Straship Troopers est un film de Paul Verhoeven de 1997.
Dans le futur, les peuples de la Terre sont unifiés et en guerre contre un peuple extraterrestre. Un groupe d'ados va s'engager dans l'armée, seul moyen de devenir citoyens, afin de défendre leur espèce.
Ici, le réalisateur surnommé "le Hollandais violent", qui nous avait déjà livré Robocop, Total Recall ou encore basic Instinct, récidive dans la satire grand spectacle. Mais son film est jugé fasciste par une partie des critiques (qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez), notamment parce que le livre dont il est l'adaptation est une utopie fascisante assumée.

Il n'y a aucun doute sur le fait que Starship Troopers de Verhoeven est une satire (un pur détournement au nez et à la barbe des studios), mais c'est surtout un super film d'action.
Jérôme Nédélec (auteur du pays de Redon spécialisé dans le roman historique et grand amateur de culture de l'imaginaire), qui présentait le film a bien fait de remarquer que ce film interrogeait le fasciste en nous car Verhoeven a exprimé le plaisir qu'il a prit, avec toute son équipe, à tourner ce film. On le croit bien volontiers.
Il s'est inspiré des films de propagande nazis et communistes afin d'en singer l'esthétique. Mais le public avait-il le recul pour comprendre le second degrés du film? Autrement dit, aurait-il surestimé le public, et sous estimé son plaisir malsain à réaliser un film de guerre?

Quand j'ai vu Robocop, je devais avoir à peine plus de dix ans. Malgré certaines scène volontairement satiriques (Robocop mange des pots pour bébé afin de mettre en évidence l'aspect puéril du fantasme du superflic), je n'avais été sensible qu'au coté film d'action décomplexé (musique épique de Basil Pouledouris - qui récidive sur Starship Troopers, violence burlesque, mise en scène héroïque et effets spéciaux sympa - stop motion du robot, qui précède les effets amélioré de Phil Tippett sur Willow, Jurassic Parc et Starship).
De même, quand j'ai vu Starship Troopers, je devais avoir 13 ans. Je l'ai vu comme un film de guerre jouissif où ça défouraille de l'alien. Je n'étais pas encore politisé et critique sur la guerre.
Une scène pourtant soulignée m'a fait rire sans me faire percuter pour autant. Comme si il ne se moquait pas des militaires mais avec les militaires.
La scène de l'incorporation montre un type qui enregistre les protagonistes en disant fièrement que c'est "l'armée qui a fait de lui l'homme qu'il est". En se tournant, le réal insiste sur la prothèse de la main et les jambes amputées. Et sur la gêne du protagoniste. Y'a un gros coup de stabilo là, mais ça m'a échappé quand même la première fois.
J'étais plus sensible à l'esthétique qu'à l'éthique. Je n'avais pas besoin de grand chose pour apprécier le message explicite de la propagande militariste, mais il me manquait les codes et les informations, l'éducation, pour saisir le message implicite de la critique de cette propagande.
La dystopie des uns est l'utopie des autres.
C'est pourquoi il faut être explicite.

D'autres oeuvres me viennet à l'esprit.
V pour Vendetta, Watchmen, Matrix ou encore les grands films sur la  guerre Américaine au Vietnam.
Alan Moore a renié toutes les adaptations de ses comics car ils dénaturent son propos anarchiste et critique sur l'idéologie américaine (en particulier sur la mythologie des super héros qui est, pour lui, infantile et fasciste - tiens...).
Quant aux soeurs Wachowsky, le quatrième opus de la saga Matrix traite frontalement de ce sujet. La façon dont la postérité de leur oeuvre n'est pas le message révolutionnaire mais le "Bullet Time" et le kung Fu en mode gothique. Ce dernier volet méta-provoque est une réaffirmation du message en sabotant volontairement ce qui l'a empêché d'être efficacement reçu.
Pour les films de guerre tels que Full Metal Jacket, Apocalypse Now ou encore Platoon et Voyage au bout de l'enfer, ils témoignent une ambition de condamner l'horreur (et l'erreur) qu'a été la guerre du Vietnam, tout en livrant de véritables chefs-d'oeuvres formels. Antimilitaristes dans l'idée, ils ont échoué lamentablement. On les projette aux soldats pour les motiver avant la bataille. Ces films ont finalement bien plus esthétisé la guerre qu'autre chose.
J'ai vu (notamment sur la guerre d'Algérie), des films authentiquement antimilitaristes. Il faut reconnaitre qu'ils n'atteindront jamais le grand public car ils sont "chiants". Le message reste confidentiel et n'a pas la porté qui justifierait une telle entreprise artistique. (C'est ce qui a poussé les membres de la Fraction Armée Rouge à délaisser la caméra pour la lutte armée).

Je ne parlerais pas de John Carpenter, véritable contrebandier, qui est lucide à ce propos. Ou de Georges A.Romero qui a persisté à nier l'évidence.

Je ne nierais pas la bonne fois des auteurs de ces oeuvres à vouloir faire passer un message éthiquement valable, mais le procédé est contraire à ce message car ils jouissent de ce qu'ils veulent dénoncer.
Ils usent des codes du cinéma d'action (esthétique) en espérant que ce soit un cheval de Troie pour faire passer en contrebande un message (éthique).
Ils croient pouvoir dépasser, hacker, détourner ou se jouer du cadre capitaliste bourré de biais par nature qu'est le cinéma hollywoodien.
Quand bien même leur géni leur permettrait de trouver la clef, la backdoor (et Starship Trooper et Matrix sont bien des anomalies bourrées de bravoure), il faut encore convaincre le public.
Or, la plupart des spectateur.ice.s vous dirons qu'ielles vont au cinéma dans le but de se divertir. Le mécanisme de suspension d'incrédulité s'enclenche et le cerveau se débranche. Le message est passé inaperçu, à part pour les personnes déjà convaincues ou qui savent ce qu'il y a à trouver.
Si j'en parle c'est qu'ils ont eu sur moi l'influence qu'ils cherchaient à avoir, à terme. Mais qu'en est-il de la masse et des publics qui n'auront pas la chance d'acquérir les codes qu'il me manquaient à 13 ans?

Le cinéma est-il en mesure d'associer esthétique et éthique ou est-ce un art impossible?

Qu'en est-il de la Bande dessinée?

Moi, qui veut, d'une part faire de la BD éthique et d'autre part un récit historique (Seconde guerre mondiale, Indochine, Algérie), que dois-je faire?
Ou plutôt, comment ne pas reproduire les erreurs de mes illustres prédécesseurs?
Je dois faire attention à mon cadre de production. Indépendant, mais à portée très limitée Ou validé par un éditeur et son circuit conventionnel, ce qui imposerait un certain filtre tout en nourrissant une machine qui me dégoute.
Je dois faire attention à mon récit pour ne pas communiquer des idées, représentations contraires à ce à quoi je souhaite contribuer. Des récit progressistes dans le propos mais aussi dans la structure et les schémas.
Faire attention à ma technique et à mes procédés.
Quelle esthétique développer?

Si vous avez une idée, je suis curieux.

P.S. : Qu'en est-il de Avatar 2?
Je n'est pas pu apprécier ce film à cause du masculinisme omniprésent. Comment qualifier ce film de progressiste?
Je suis très déçu car Cameron nous avait habitué à mieux (Terminator 1 & 2, Aliens et même le premier Avatar).
Je me disais qu'on avait du bol que le type qui fait les plus gros succès du cinosh soit de gauche, mais je doute après ce super spectacle rétrograde.
De l'écologie, apparemment anticolonialiste, mais sans avoir déconstruit son affect militariste et masculiniste, c'est voué à l'échec.
Ou est-ce que j'ai loupé quelque chose?

Les bonnes intentions ne suffisent pas.
Il faut travailler pour trouver les concepts et les outils qui traduisent et transmettent de façon fidèle et efficace ces intentions.
La morale est esthétique, moi je veux de l'éthique.

Lancement 2023 - dates à venir, petite émission de radio, 3 première pages du troisième tome

14 janvier 2023 à 18:22
Par : Mikeulponk
Salut, rencontre du fanzinat et de la presse alternative Rennes 2023 Voici quelques nouvelles pour ce début d'année. Nous serons présents aux rencontres du fanzinat et de la presse alternative de Rennes organisé par Mass Prod et le Jardin Moderne, le...

#NousToutes Lyon (26-11-2022)

26 novembre 2022 à 19:52
Par : FanXoa
Devant l’Hôtel de Ville de Lyon, 26 novembre 2022 © Photo FX

Lyon samedi 26 novembre 2022, manifestation du Collectif Droits des femmes 69 © Photos FX 2022

[Gilla Band/M(h)aol] the weirds

26 novembre 2022 à 15:06
Par : matttbrrr
Date : samedi 26 novembre 2022   La Gaîté Lyrique est loin d'être ma salle favorite (quartier peu sympa, public habituellement très bobo, atmosphère à l'avenant), mais en ce samedi soir on se force pour la bonne cause, sachant qu'on n'y arrive [...]

[Lydia Lunch/Marc Hurtado] station réfrigérante

24 novembre 2022 à 18:04
Par : matttbrrr
Date : jeudi 24 novembre 2022   Je n'ai pas vraiment l'habitude de venir à La Station en période prè-hivernale, et en ce jeudi soir il fait bien frisquet, et vu que le bar et le resto sont sis e extérieur, cela va m'éviter de (trop) consommer. [...]

[Empereur/Dion Lunadon] (re)découvertes

23 novembre 2022 à 15:35
Par : matttbrrr
Date : mercredi 23 novembre 2022   C'est mercredi, et même si le premier groupe a déjà entamé son set, le Supersonic est plutôt loin d'être complet, mais au fil des minutes les spectateurs finiront par arriver - à croire que certains se sont [...]

Autoradio - ACTU (23 11 2022)

23 novembre 2022 à 14:06

Et hop une émission pop R&B hip hop des années 90 pour se réchauffer en ce début d'hiver. Je sais pas vous mais moi c'est la déprime. Une émission à base de gros tubes, c'est comme faire des pâtes, c'est difficile à rater alors la satisfaction simple, on prend. C'est une suite ou une sorte de "prequel" de l'émission Pop de meufs des années 2000 de Mars 2020 sur Radiodio. Quand on a des bons restes, pourquoi cuisiner? Allez, en décembre ce sera la fête.


Une émission sur le travail associatif est disponible sur la page Emissions dans un dossier Spécial. Vous êtes les bienvenu.e.s à la télécharger et à la rediffuser sur vos radios respectives. On l'a faite à trois, suite à un atelier pendant les Rencontres de Radios Libres de l'été 2020, et suite à la lecture de l'excellent livre "Te plains pas, c'est pas l'usine! - L'exploitation en milieu associatif" de Lily Zalzett et Stella Fihn, Niet éditions. Le livre a été réédité dans une version augmentée en 2022.


 

STRUMMER FEST @ La Marbrerie

23 novembre 2022 à 09:28
Par : admin

On y sera en version Clache avec « guests » le vendredi 9 décembre à la Marbrerie avec :

  • The Von Bastards (from Montreuil) et leur garage punk radical
  • Glen Matlock, le légendaire bassiste des Sex Pistols en solo.
  • The Washington Dead Cats et leur punkabilly explosif.
  • Ray Gange, ancien roadie du Clash et héros du film “Rude Boy” pour un DJ set.

https://lamarbrerie.fr/stummer-fest-glen-matlock-sex-pistols-ray-gange-dj-set-les-clache-guests/

20221208-09-10-montreuil

S.A.V. sur Radio Canut : Mix spécial sexe #4 (8 novembre 2022)

20 novembre 2022 à 14:32

Tous les moyens sont bons pour se tenir chaud en cette fin d’automne ! Au programme de ce mix coquin : un tube de The Runaways, des musiques de synthé lubriques (Throbbing Gristle, And The, The Vanishing, Zirkular Dion, Cosey Mueller, P.E.), du punk aux pensées déviantes (Abwärts, A5, 100 Flowers, Janet Cheeseburger), une B.O. de vieux film érotique (Igor Kantor) et autres musiques pleines de vice (The Vaselines, No Zu, Jill Kroesen). Le tout, à écouter et à télécharger à partir des liens ci-dessous (playlist détaillée à la suite) :




Pour télécharger l'émission, cliquez ici (clic droit puis "enregistrer la cible du lien sous" - en cas de problème, répéter la même opération depuis la page suivante)

Playlist : 

THE RUNAWAYS : You drive me wild
THROBBING GRISTLE : Hot the heels of love
AND THE : Flashé.e sur toi
ABWÄRTS : Für Mutti
THE VASELINES : You think you’re a man
NO ZU : Liquid love
THE VANISHING : Lovesick
JILL KROESEN : Ride your pony
IGOR KANTOR : Vixen and the constable
A5 : Kalte Erotik
ZIRKULAR DION : Adra
COSEY MUELLER : Zum Verlieben keine Zeit
P.E. : New kind of zen
100 FLOWERS : All sexed up
JANET CHEESEBURGER : Bad dream

[USA Nails/The Eurosuite] que sont-ils devenus ?

19 novembre 2022 à 13:16
Par : matttbrrr
Date : samedi 19 novembre 2022   Si Razibus nous propose beaucoup de choix en ce samedi soir, c'est la direction du Cirque Électrique qu'on emprunte, avec à l'affiche une valeur relativement sûre et deux groupes inconnus, on prend donc 2/3 de [...]

[Pour X Raisons/Swimmin' Poor] poésies punk

18 novembre 2022 à 14:55
Par : matttbrrr
Date : vendredi 18 novembre 2022   Il n'y a pas beaucoup de concerts annoncés en ce vendredi soir, ce qui explique sans doute que l'Armony soit le rendez-vous d'une belle faune, et pas uniquement montreuilloise, et si les habitués se pointent [...]

[TV Priest] quite beautiful

15 novembre 2022 à 20:37
Par : matttbrrr
Date : mardi 15 novembre 2022   Ce n'est que très occasionnellement que je participe au festival Pitchfork, son affiche ne correspondant que très rarement à mes goûts, mais en ce mardi soir je rejoins la Gaîté Lyrique, très tôt puisque c'est [...]

Charlotte Reinhardt – Déferlante [2022]

13 novembre 2022 à 13:12
Par : FanXoa

Les doigts magiques de Charlotte Reinhardt sur “Déferlante”, merveilleux titre de son album Colors paru en mai dernier sur Cristal Records… A suivre.

On l’attendait depuis des décennies…

[Frustration 20 ans] le (encore plus) grand soir

12 novembre 2022 à 21:38
Par : matttbrrr
Date : samedi 12 novembre 2022   Comme la veille, la Maroquinerie affiche complet en ce samedi soir, mais il y a une petite différence qui n'est pas qu'anecdotique : les e-billets ne sont pas reconnus au moment de la vérification, et rapidement [...]

Les Rats - De Barbes à Belleville - Nantes

12 novembre 2022 à 18:10
Par : Jef-ltd

 



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Article original rédigé par Jef-ltd et publié sur Le temps désarticulé - Webzine
Reproduction interdite sans autorisation

Black Bird Hill - Un nouvel album, neuf titres, dans les bacs !

12 novembre 2022 à 17:59
Par : Jef-ltd

 

Black Bird Hill - Un nouvel album, neuf titres, dans les bacs !

 

 Interviewé, en 2015, par Hélène du label Miaou Records pour Le Temps Désarticulé Webzine, le duo bordelais Black Bird Hill a sorti, courant octobre 2022, un nouvel album neuf titres La suite, par ici

 



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S.A.V. sur Radio Canut : Emission du 1er novembre 2022

12 novembre 2022 à 15:35

Une sélection de nouveautés ! Au programme : un excellent nouveau groupe punk anglais pour fan de Good Throb (Shake Chain), du punk sombre danois (Haevner), le retour de Smirk, le nouvel EP des lyonno-londoniens d’Under 45, le synth-punk des barcelonais de Sistema de Entretenimiento, la pop des parisienNEs de Eggs, les new-yorkaisEs de Phantasia, plusieurs groupes australiens (Phil and the Tiles, Delivery, Lilly and the Lovebites), deux rééditions (Smegma, Taste Test) et autres sorties punk (Class, Rider/Horse, Private Lives, SPZkr, Added Dimensions). Le tout, à écouter et à télécharger à partir des liens ci-dessous (playlist détaillée à la suite) :




Pour télécharger l'émission, cliquez ici (clic droit puis "enregistrer la cible du lien sous" - en cas de problème, répéter la même opération depuis la page suivante)

Playlist : 

SHAKE CHAIN : Internet
DELIVERY : Lifetimer
CLASS : The way it goes
PRIVATE LIVES : Misfortune
PHIL AND THE TILES : Trepanation
SMIRK : Souvenir
EGGS : Local hero
SPZkr : Rocce
PHANTASIA : Hollow heart
HAEVNER : Betonsteppen
RIDER/HORSE : Great innings
UNDER 45 : Daywork
SISTEMA DE ENTRETENIMIENTO : Furia oriental
LILLY AND THE LOVEBITES : Cocoloconuts
SMEGMA : Flashcards
ADDED DIMENSIONS : Technical
TASTE TEST : Instant this instant that

[Frustration 20 ans] le (premier) grand soir

11 novembre 2022 à 12:55
Par : matttbrrr
Date : vendredi 11 novembre 2022   Ceux qui ont attendu le dernier moment pour prendre leurs places pour la Maroquinerie, en ce vendredi soir, en seront pour leurs frais : c'est complet depuis plusieurs jours, il faut dire que pour leur 20e [...]

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