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Annie Ernaux – Prix Nobel de littérature 2022

29 octobre 2022 à 07:25
Par : FanXoa

Avant d’être consacrée par ce prix, je ne connaissais ni son existence, ni sa littérature. Et je me méfie des engagements politiques.

Très long et riche entretien sociobiographique d’Annie Ernaux dans le 1 : “Écrire c’est donner de l’avenir au passé”.

On a toutes et tous quelque chose de petit, d’énorme ou d’important à raconter du passé. La littérature comme acte d’émancipation sans déracinement. Annie Ernaux propose une lecture autosociobiographique et universelle de la France… Par quel roman commencer ?


Voir aussi ce rapide portrait et interview sur le 28′ minutes d’Arte (mai 2022) :

Annie Ernaux est un monument de la littérature française. Représentante du récit de soi, son écriture au plus près des faits se situe “entre la littérature, la sociologie et l’histoire”. Dans “Le jeune homme” paru le 5 mai, elle raconte son histoire d’amour avec un jeune adulte de 24 ans, alors qu’elle en avait 54. Un “Cahier de l’Herne”, paru le 4 mai, lui est également dédié.

URL : https://www.arte.tv/fr/videos/109298-001-A/annie-ernaux-le-temps-de-la-reconnaissance/

Mishima, la muse cachée des Bérus – Jérémie Couston [Télérama Sortir]

27 octobre 2022 à 09:14
Par : FanXoa

Reproduction ci-dessous de l’interview réalisée par Jérémie Couston pour présenter mon exposition au Forum des Images [12 octobre / 10 novembre 2022]. Article reproduit avec son aimable autorisation. Merci.

Dialectique japonaise, collage de FanXoa. Une dizaine de ses toiles seront exposées au Forum des images.

Le choix du cinéphile

Mishima, la muse cachée des Bérus

L’univers torturé et complexe de l’auteur japonais est à l’honneur au Forum des images. Une rétro mixée à une expo du chanteur FanXoa.


Un punk qui vieillit est-il condamné à s’étouffer dans son vomi ? Quel futur attend ceux qui ont martelé n’en avoir aucun ? Quand il pose le micro en 1989, après une fulgurante décennie comme chanteur de Bérurier noir, François Guillemot, alias FanXoa, reprend des études et devient vite une sommité de l’histoire du Vietnam et même ingénieur de recherche au CNRS. Passionné de culture asiatique et peintre à ses heures, il a conçu une exposition autour de Yukio Mishima (1925-1970), présentée au Forum des images parallèlement à une large rétrospective de films liés à l’univers du sulfureux écrivain japonais.


À quand remonte votre intérêt pour Mishima ?

Vérification faite dans ma bibliothèque, les premiers livres de Mishima que j’ai lus sont tous parus entre 1979 et 1981. J’avais donc entre 16 et 18 ans. Quand on le lisait à l’époque, on ne savait pas que c’était traduit de l’anglais et non pas directement du japonais… Cependant, le texte gardait une certaine fulgurance, un côté torturé qui me touchait en tant qu’adolescent. Je pratiquais aussi déjà le karaté et j’étais sensible à l’éthique romantico-samouraï développée dans la prose de Mishima, notamment dans Le Pavillon d’or, où un jeune moine bouddhiste désillusionné par la vanité des hommes incendie le temple dont il convoitait la charge.

Votre admiration pour l’œuvre de Mishima a-t-elle évolué à mesure que vous découvriez aussi l’ambiguïté de l’écrivain ?

Je ne voue aucun culte à ce personnage aux multiples facettes, à la fois icône LGBT et aussi de l’extrême droite pour l’aspect fascisant de sa doctrine. II m’a seulement ouvert les yeux sur cette culture japonaise raffinée et tordue, avec ce sens des extrêmes assez perturbant pour des esprits cartésiens. Mishima était donc une porte d’entrée très efficace sur l’univers onirique japonais présent dans les films des cinéastes de la nouvelle vague (Imamura, Oshima, Shinoda, Terayama, Yoshida…), que je découvrais à la Cinémathèque, parfois dans des copies non sous-titrées et traduites en simultané ! On y abordait les questions du corps, du suicide, du désespoir, de la cruauté, de la violence ou du rêve, de la danse (butô), du théâtre (kabuki et nô)… bref, des thématiques traitées également dans les romans de Mishima.

Comment avez-vous été amené à en faire le sujet d’une exposition ?

Pour l’un des premiers concerts des Bérus, en 1983, j’avais fait une bannière un peu provocatrice avec un portrait de Mishima le jour de son suicide. Pendant le confinement, j’ai eu envie de raviver mes souvenirs et j’ai imaginé une exposition virtuelle sur mon blog pour célébrer le cinquantième anniversaire de son seppuku. J’ai conçu une vingtaine de toiles, des peintures, des collages, aux couleurs vives. Une dizaine d’entre elles seront accrochées au Forum des images. –Jérémie Couston


Exposition «Mon moi(s) de Mishima », de FanXoa, et rétrospective «Le Japon, Mishima et moi» | Jusqu’au 15janvier 2023 | De I4h30 jusqu’à fin de dernière séance | Forum des images, Forum des Halles 1er | 01 44 76 63 00 | forumdesimages.fr | 0-7,20 € | Exposition virtuelle sur le site de FanXoa : fanxoa.archivesdelazonemondiale.fr/mishima-1970-2020/.

Source : Télérama Sortir. Édition du 12 au 18 octobre 2022, p. 35. © DR

Redemption, Gang, Skinhead, 93, Hindouisme, Social…

3 juin 2021 à 20:21
Par : FanXoa

Spéciale 39ème émission de LeChairman avec William Deligny, ancien guitariste de Evil Skins et moine hindouiste, parlent Rédemption, Gang, Skinhead, 93, Hindouisme, Social… Un beau témoignage mis en ligne le 28 avril 2021. Merci Willy Swami pour ce parcours sincère et courageux.

Et sur la chaîne de William Deligny, l’histoire orale de cette rédemption en 30 épisodes vers le don de soi et la générosité de cœur pour extirper la violence et la haine qui sont en soi.

Pour en savoir plus : http://www.skinhead-repenti.fr/biographie/

Mansfield.TYA, punks à chats {itw}

15 mai 2021 à 10:53
Par : FanXoa

A lire sur le site de Sourdoreille. Récit de Romain suivi d’un entretien sur “Monument ordinaire”.

Récit frontal, poème déchirant et musique à danser, « Monument Ordinaire », le cinquième album de Mansfield.Tya est un témoignage poignant, lié à la perte d’un être cher. La mort et la danse sont au centre d’un disque composé par ce bouleversant duo français, emmené depuis 15 ans par Rebeka Warrior et Carla Pallone. Et une réaction, toujours en suspens : qu’il est troublant d’être autant transpercé par un groupe. Entretien.

★ ★ ★

« La fenêtre donne sur toujours » (Petite Italie)

Lire la suite : https://sourdoreille.net/mansfield-tya-punks-a-chats/

Photo : Mansfield.TYA / détail par Philippe Jarrigeon

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