A travers le regard de Virginia Woolf, une lecture féministe de la guerre : Pas en notre nom !
“Comment faire, à votre avis, pour éviter la guerre ?”
Référence : Vinciane Despret & Isabelle Stengers, Les faiseuses d’histoires. Que font les femmes à la pensée ?, Paris, La Découverte, coll. “Les empêcheurs de penser en rond”, 2011, extraits lus aux p. 15-16 et p. 17-19.
Un Podcast d’Europe 1 en hommage à Alain Maneval l’inventeur de l’émission PoGo ! Emission du 23 juillet 2022.
Bruno Donnet, accompagné de Stéphanie Loire, explore lors d’une promenade sonore la manière dont un sujet a été abordé dans notre histoire récente au travers de deux grands axes : l’information, grâce à des archives et des interviews, et la culture en parcourant la chanson, le cinéma, la littérature, etc.
Les invités :
Alain Lahana, manageur, tourneur, producteur d’Iggy Pop, de Patti Smith, de Bowie
Luc Robène, historien, professeur à l’université de Bordeaux, guitariste (Noir Désir, Strychnine, Arno Futur), co-porteur avec Solveig Serre du projet de recherche PIND (Punk Is Not Dead), une histoire de la scène punk en France)
David Dufresne, journaliste, réalisateur, écrivain, auteur de 19h59 (Grasset, mars 2022)
François Guillemot, chanteur du groupe de punk rock Bérurier Noir (auto-dissous en 1989 et brièvement reformé entre 2003 et 2006), historien et chercheur au CNRS.
Avec de très courts clins d’œil de Sex Pistols, The Clash, The Ramones, Siouxsie & the Banshees, The Stooges, Bowie, Métal Urbain, Strychnine, Ludwig von 88, La Souris Déglinguée, OTH, Punk Haine Roll, Bérurier Noir… et NTM, Kompromat
Un jour il faudra que je reprenne ce titre en version électro-punk. Dur de faire aussi bien.
Eddie Cochran Nostalgia.
Well, Jeanie, Jeanie, Jeanie, come and dance with me Well, I’ll teach you every dance from across the sea Yeah, first we’ll hop Yeah, yeah, yeah, then we’ll bop Yeah, yeah, yeah, then we’ll slop, rock and roll, well, do the stroll
Well, Jeanie, Jeanie, Jeanie, got my blue suede shoes A pink carnation and my black slacks too Well, first we’ll hop Yeah, yeah, yeah, then we’ll bop Yeah, yeah, yeah, then we’ll slop, rock and roll, well, do the stroll
Well, baby baby, you won’t have to wait I’ll be ready at eight I keep a-knockin’ at your front door All the cats are hoppin’ at the big five-four
Jeanie, Jeanie, Jeanie, when we reach the hall Well, we’ll rock around the clock and really have a ball Yeah, first we’ll hop Yeah, yeah, yeah, then we’ll bop Yeah, yeah, yeah, then we’ll slop, rock and roll, well, do the stroll, yeah!
Well, baby baby, you won’t have to wait I’ll be ready at eight I keep a-knockin’ at your front door All the cats are hoppin’ at the big five-four
Jeanie, Jeanie, Jeanie, when we reach the hall Well, we’ll rock around the clock and really have a ball Well, first we’ll hop Yeah, yeah, yeah, then we’ll bop Yeah, yeah, yeah, then we’ll slop, rock and roll, well, do the stroll
Une parution à ne pas manquer. Publié à l’origine en anglais en 1995, réédité en 2018, traduit français en 2021. Enfin !
Résumé en ligne :
Iggy Pop a déclaré un jour, à propos des femmes : « Aussi intimes qu’on puisse devenir, je les laisserai toujours tomber. C’est de là que vient ma musique. » Cette férocité masculine, cette répulsion vis-à-vis du féminin, c’est le rock’n’roll à son paroxysme. Que l’on songe aux hymnes machistes des Rolling Stones, au punk et sa glorification de l’abject, ou au culte que Can et Brian Eno vouent à la Terre Mère, la rébellion rock masculine s’est souvent ancrée dans un imaginaire où les femmes étaient sinon absentes, du moins allégoriques ou reléguées à l’arrière-plan.
Sex revolts est le premier ouvrage à faire l’analyse des multiples « misogynies rebelles ». Depuis les premiers rockeurs jusqu’au gangsta rap, en passant par le jazz, le psychédélique, le glam et le postpunk, il dresse un impressionnant panorama de la culture et des artistes rock dans leurs relations au « féminin ». Parallèlement aux généalogies d’une contre-culture qui, depuis les années 1960, s’est attachée à déconstruire certaines formes de masculinité tout en demeurant profondément misogyne, Sex revolts retrace aussi l’histoire de la rébellion des femmes dans le rock ; celle de musiciennes qui, telles Patti Smith, Siouxsie Sioux ou Courtney Love, ont dû composer avec cet héritage majoritairement masculin pour créer leur propre répertoire et libérer leur propre énergie.
Pour accompagner ce Duo des commandos sud-vietnamiens dans la fournaise de la guerre, “Qu’ai-je vu au cours de cette nuit ?” du compositeur Trinh Công Son, interprêté par la grande artiste Khanh Ly dans une version pré-1975.
Ça commence par une superbe reprise de Rebel Girl (Bikini Kill), enchaînée avec une reprise de Big Mouth (The Muffs) toute aussi énergique.
The Linda Lindas ce sont quatre filles : Bela, Eloise, Lucia et Mila. Un groupe moitié asiate, moitié latino composé de deux frangines, une cousine et une amie. Prometteur.
BOPFLIX session with soul, rhythm and blues singer – TAMMI SAVOY & THE CHRIS CASELLO COMBO (USA) performing ‘Big Baby’ (out now on SWELLTUNE RECORDS), filmed at The New England Shakeup festival, Sturbridge, Massachusetts, USA (2018).
Notre collègue Herman du Punk Scholars Network, un réseau de recherche sur le punk localisé en Hollande avait posté cette vidéo en ligne. On y retrouve les couvertures de nombreux zines qui ont marqué ma jeunesse, en particulier : Allied Propaganda, Intensive Care, Suburban Revolt, Toxic Grafity…
Parmi les portraits de “Femmes de paix” présentés par l’Institut National de l’Audiovisuel, on trouve Beate Klarsfeld, grande figure de la traques des nazis. Icône pour nos jeunes générations.
Extrait du film “The Decline of Western Civilization” (1980). Avec Alice Bag, une des deux fondatrices à Los Angeles du groupe punk The Bags en 1977 (voir précédent post).