Voilà où l’on aimerait être. De quoi d’évader… de nos confinements. C’était en 1995, il y a 26 ans ! Hier comme demain.

Peuple inconnu, ethnie perdue

Ton histoire est-elle révolue ?

Peuple si beau de tout là-haut

Tu n’as pas dit ton dernier mot

Vu sur le site de nos camarades d’Archives de la Zone Mondiale.

Mardi 9 mars [2021], les Archives de la Zone Mondiale ont ouvert une ultime fois une dizaine de bandes magnétiques Bérurier Noir datant des années 80. Il s’agissait des mixs destinés au mastering puis à la gravure des vinyles. Premières éditions, encore immatriculées RRR (Rock Radical Records, ancêtre de Bondage Records). Si certaines n’ont pas survécu à la lecture (avec le temps, les produits chimiques qui composent les bandes magnétiques ont un effet dissolvant), nous avons quand même pu archiver en très haute qualité certaines d’entre elles. Un véritable voyage dans le passé, en compagnie de Tristan Mazire et Bernard Natier au studio La Fugitive (Paris).

Lu sur La Spirale. Un article de Paul Monnin.

Il y a un an, huit jours seulement après la disparition de Genesis P-Orridge, figure centrale de la musique industrielle qui méritait à lui et elle seule que l’on y consacre plusieurs articles, nous apprenions le décès subit de Gabi Delgado-López, chanteur et co-fondateur du groupe Deutsch Amerikanische Freundschaft, en abrégé DAF, qui nous quittait à l’âge de 61 ans.

Revenons sur la vie et l’œuvre de cet homme qui, par son attitude provocatrice et son rapport novateur à la musique électronique, a marqué toute une génération de musiciens.

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Dans ma belle chambre d’enfant

À l’époque dans le Ruhrgebiet

Régnait toujours la guérilla

La guérilla est la petite guerre

Lire la suite : https://laspirale.org/texte-686-gabi-delgado-lopez-sexe-violence-et-synthetiseurs.html

Illustration : FX

En tension comme nos vies. Extrait de l’album “27 Passports” (2018) sur Ex records (EX 147).

Interprété par Shufu Abe. LP édité en 1966, réédité en 1975 sous ce titre.

L’imprévu arrive toujours au bon moment. Extrait de carnet.

La meilleure façon de survivre

Est de penser à la mort fréquemment

[20 septembre 2016]

En passant rue Cavenne, dimanche dernier.

Page Facebook de l’artiste spirographe : https://www.facebook.com/ofe.spirographist/

Marie Laforêt (1939-2019) toujours présente dans mon cœur.

Illustration : photographie verso du 45 t. / Source Discogs : https://www.discogs.com/fr/Marie-Lafor%C3%AAt-Mon-Amour-Mon-Ami/master/778041

Seconde fois sur ce blog.

Illustration, Fanfan, Paris, 1983.

22 avril. Journée de la Terre.

Prêt/es pour la submersion ?

The Hades ladies are dressed to kill
Dagger glares from Richard hell
Tension heightening, heating, frightening
Thunder rolls as fast as lightning

If you’ve got the urge
Come on, let’s submerge

Enfoui dans mes archives diapo. Quelque part entre la fin des Béruriers et la naissance de Bérurier Noir, j’offrais ce tableau sur bois à l’acrylique intitulé “Les excréments de plâtre” à Valérie J. (aka Charlotte) mon égérie de la Fac de Tolbiac, de la rue d’Aboukir à la rue Le Goff près du jardin du Luxembourg…

A chaque fois, ce morceau me fait frisonner… tiré de l’album 烏天狗の子供 (Karasu Tengu No Kodomo) (Archives de la Zone Mondiale).

Maintenant qu’t’es morte voilà qu’tu fais la une des faits divers partout / y’a même pas d’nom tout l’monde s’en fout / Maintenant qu’t’es morte on verra qui est-ce qui viendra t’chercher dans ton trou / le corps d’une pute tout le monde s’en fout / Maintenant qu’t’es morte voilà qu’tu fais la une des faits divers partout / y’a même pas d’nom tout l’monde s’en fout / ta face tout l’monde s’en fout / Maintenant qu’t’es morte on verra qui c’est qui viendra t’chercher dans ton trou / ton corps de pute tout le monde s’en fout / Ama / affranchie / quitte la rue pour la fosse commune / Sali ton corps sous leur tune / jusqu’au bout, corps souillé, infortune / C’est Ama / il la voit / Elle a froid / elle le fera / s’allongera / mais elle s’cassera / il la retrouvera / la battra jusqu’à c’qu’elle en crève / mais comme une chienne / tu t’casses pas tu crèves / jusqu’au bout on t’baise…

Source texte : https://mondragonestmort.bandcamp.com/track/le-corps-dama

In Memoriam. Aux réfugiés d’hier et d’aujourd’hui.

Une création de deux artistes, Alexis Mérat, plasticien spécialiste du papier et Domitille Martin, plasticienne, scénographe.

Lien vers l’exposition “La Tornade” : https://www.les-subs.com/festival/la-tornade/

Réécoutons la voix étincelante d’Alice…

She, she
She, she
She cut a hole in the fence and she ran
She left her troublesome prison behind
She didn’t wanna fuel the fire
She didn’t wanna lose her desire
She, she
She, she
She looked out to the horizon
She didn’t have much left to see
Greed had taken the trees away
Greed had taken the bees away
She, she
She, she
She don’t know where she gonna go now
She looked up to what should’ve been stars
She said I wanna go to Mars
And this, this planet, it ain’t ours
She said I, wanna go to Mars
And this, this planet, it ain’t ours
She said I wanna go to Mars
And this, this planet, it ain’t ours
Ours

Texte de Alice Phoebe Lou

1988 : L’Opération Sampan par le groupe Bérurier Noir… Un making off de Véronique Lindenberg (2003), avec humour et tendresse pour nos ami.es réfugié.es de la péninsule indochinoise.

Au bord du canal

Se ferment les portes de la Mort

Heureuses nos deux âmes

[2 mai 2021]

Source de l’illustration : Glycine de Kameido par Kawase Hasui (1932), Wikimedia Commons