Voici les podcast et playlist de l’émission du 27 septembre 2017 avec une nouveauté : La Chronique du Professeur Z qui nous cause dans le micro d’un fait historique méconnu ou peu connu dans l’histoire des Luttes. Pour cette première il parle de la « Guerre de la triple alliance ou comment le Paraguay a découvert le libre échange? » ! Enjoy !
Rudy's Back Playlist 27-09-2017
Artiste
Titre
Album
Labels
date
Pat Kelly
It's A Good Day
(1979)
Jamaican Soul
Kingston Sounds
2010
Jackie Opel
I am free
Cry me a River
Studio One
Audrey
You'll loose a good thing
V/A DJ's Choice : She's my scotcher
Spirit of 69
1998
Toots & The Maytals
I'll Never Grow Old
I'll Never Grow Old
Studio One
1964
Attila The Stockbroker's Barnstormer
Bye Bye Banker!
Bankers & Looters
Mad Butcher
2012
Brain Dead
Cross the Border
Fuck Frontex
Brain Dead v/s Conscious Youth
Maloka
Riot Ska
Pumpkin Records ....
2016
Staya Staya
1986
Soul Gedes
2015
Retaque
Clase Trabajadora
Split
Retaque v/s Demasiados Enemigos
Lucha Libre Discos
Rusty Knife
2012
Gigantes Magneticos
Power Of Choice
Power Of Choice
Liquidator
RedHeadMan
2016
Los Aggrotones
La Revancha
10 Reggae Shots
Interrogator
2013
The Movement
Fools Like You
Fools like You
The Movement Records
Mad Butcher Records
2012
The Specials
Ghost Town
Live BBC 2012
Loikaemie
Good Old Rich Kid Bashing Day
III
Knock Out
2002/2012
Jerry Dammers The Spacial AKA Orchestra feat. Rico Rodrigues
A l’occasion de la sortie de leur 1er album LP « Secret Avengers », Rudy’s Back invite The Berbiseyans (de Dijon) à fêter ça à L’Etincelle, le 14 avril 2018, 20h30, prix libre (soutenez la scène indé) ! Ils seront en compagnie de Pavasse (Bressuire) et de Mauvaise Graine (Lorient) suivi du sound anti system Rudy’s Back avec du bon son Ska, , Northern Soul, Punk et autres……Merci à la CNT49 de co-organiser ce concert avec nous !
« Secret Avengers » est une co prod. Maloka, Guerilla Vinyl, Casual Records et Rudy’s Back. Ce sera la 22eme co-production de notre micro-label ! Mauvaise Graine et Pavasse, sortiront prochainement les albums respectifs en co-prod. avec Rudy’s Back.
Sans doute le meilleur documentaire sur cette sous-culture britannique et ses différents avatars.
Documentary in which director and DJ Don Letts looks at a very particular and very provocative British subculture – skinhead. He explores how skinhead has become associated with street fighting, trouble on the football terraces and violent racism in the public consciousness in Britain and around the world, but reveals that its origins lie in a cultural coming together that could not be further from its tarnished image.
Don shows in fascinating detail how the roots of skinhead are in a brilliant cultural collision between the young white working-class kids and their Jamaican counterparts in British inner cities, a moment of multicultural harmony. He traces the history of skinhead from the late 60s to the present, looking at the music and styles of skinhead from the reggae-influenced ska to the punk-influenced Oi. Throughout Don meets people who were committed members of various skinhead scenes, and he considers the conflicts and the contradictions that skinhead has attracted over five decades.
On n’arrête Nevraska pas comme ça. Malgré une conjoncture pas franchement favorable, le duo annecien garde la tête froide, contourne les obstacles, joue serré et présente son deuxième album en temps et en heure (pas franchement comme cette chronique qui a mis bien du temps à venir). Placé sous le signe du mouvement des droits civiques US (le bus, Rosa parks), ce nouveau disque est emballé dans une fort jolie pochette en forme d’hommage à la fois à un certain groupe post-hardcore suédois et au graphisme classique des disques de jazz. Jérémy – dit « Kick » – a remplacé Cyril derrière les fûts mais comme il jouait auparavant dans Human side avec Pascal (basse), on reste en famille.
Changement dans la continuité, donc, et on retrouve sans peine sur ce disque la formule explosive et cinématographique qui fait tout le sel et le charme du duo. Joutes rythmiques de haut-vol, tir nourri, répétitions qui font monter une électricité affolante et te traversent de part en part, magnifiée par le son à gros grain forgé dans le studio de Serge Morattel. Les samples – souvent des enregistrements de voix, récits, monologues – font contrepoint et donnent aux morceaux leur caractère narratif. Un peu comme une hybridation sous les auspices de Doppler et de Microfilm, en quelques sortes.
Mais « I left work on my way home December 1st 1955 » réserve aussi son lot de surprises. Des invités apportent leur touche et diversifient la palette. Sur le morceau d’ouverture aux accents émo-rock, « Nothing to live with the law, c’est la voix de Benjamin Prieur – qui avait été un temps pressenti pour être le chanteur du groupe mais qui est surtout celui de Nurse, autre groupe très marquant issu du même coin. Le duo s’essaye à un morceau délicat et noisy – « A bit more » – avec une colonne vertébrale électronique et un chant féminin aérien. Des gerbes d’un saxo étranglé jaillissent sur le final furieux de « Hornet vision », une guitare bluesy qui fait « Interlude » et porte le récit de Rosa Parks et un chant parlé (bon, ok, c’est moi…) sur le final de « Invisible walls » – morceau ultra efficace et absolument imparable en concert. Dans le sillage des expérimentations de Human side, Nevraska concrétise un peu plus les envies d’ouverture affichées depuis ses débuts.
Loin du lyrisme, des poses ou du formalisme convenu qui sévissent dans les scènes post-hardcore ou post-punk, Nevraska est un groupe libre, qui ne prend ses ordres de personne et n’aspire qu’à faire une musique vivante et vibrante – ou des « ziks cools », comme le dit Pascal avec son sens de la formule lapidaire. « Vous voyez la rage ? Vous voyez la jubilation ? Vous les trouvez difficilement compatibles ? Et pourtant… » dit encore le texte de présentation de l’album… Ce programme, Nevraska le tient parfaitement. Fonce découvrir cette pépite qui crépite.
Nevraska, I left work on my way home December 1st 1955 (GabuRecords, Urgence disk, Après vous records)