Je partage la joie de Mansfield.TYA en vous annonçant à mon tour ma participation à l’album “Monument Ordinaire” (sortie le 19 février 2021). Présentation dans Stèle 5. « Les Filles Mortes ».
A lire sur The Conversation l’entretien de Geneviève Sellier, historienne du cinéma, spécialiste de l’étude des représentations des rapports sociaux de sexe et des identités de sexe au cinéma et à la télévision :
Le prototype féminin dans le cinéma du Godard, du moins jusqu’aux années 1970, est une femme-enfant androgyne, souvent étrangère, maîtrisant mal le français, opaque, une image davantage qu’un sujet : dans les films centrés sur un personnage masculin alter-ego de l’auteur (A bout de souffle, Le Petit Soldat, Pierrot le fou), elle est l’objet d’une fixation amoureuse qui sera fatale au héros, soit qu’elle le trahisse, soit qu’elle le rende vulnérable. (Geneviève Sellier)
Raconté par Laurie Anderson et nourri de formidables archives, un hymne aux pionnières de la musique électronique et aux horizons sonores qu’elles ont ouvert depuis les années 1930.
“La technologie est prodigieusement libératrice, elle pulvérise les structures du pouvoir. La musique électronique a attiré naturellement les femmes. On se passait des structures dominées par les hommes : radios, salles de concert, maisons de disques. Mais l’histoire semble nous avoir oubliées.”
Qui mieux que la compositrice américaine Laurie Spiegel peut résumer l’amnésie collective qui frappe les pionnières des musiques électronique, concrète ou électroacoustique ? Pourquoi son nom, comme ceux de Clara Rockmore, Daphne Oram, Bebe Barron, Delia Derbyshire, Pauline Oliveros, Wendy Carlos, Eliane Radigue ou Suzanne Ciani restent-ils aujourd’hui méconnus, quand Pierre Schaeffer, Karlheinz Stockhausen ou Pierre Henry ont atteint la notoriété ? Elles n’en ont pas moins, chacune à leur manière, défriché de nouveaux territoires, composant la bande-son d’un XXe siècle technologique, ivre de vitesse, d’énergie et de bruit. Armées de leurs synthétiseurs, oscilloscopes, platines et séquenceurs, elles ont traversé l’histoire, souvent en solitaires, des années 1950 aux années 1980, créant des ponts entre la composition savante, la scène expérimentale, le cinéma, la télévision et la publicité. Des espaces de liberté et de créativité que le monde de la musique traditionnelle ne leur accordait pas jusqu’alors…
Parution en poche de cet essai fracassant de l’historienne Lucile Peytavin publié initialement en 2021. Une autre société est à inventer, clairement. Entretiens sur LyonMag le 7 mars 2023 et sur Blast en 2022.
Lucile Peytavin est historienne, spécialiste du travail des femmes dans l’artisanat et le commerce. De 2013 à 2017, elle est chargée des questions d’égalité professionnelle et de dialogue social pour l’U2P, syndicat représentatif des TPE-PME, puis rejoint en 2016 le Laboratoire de l’égalité où elle travaille sur la lutte contre la précarité des femmes. Le Coût de la virilité est son premier essai.
Une nuit dédiée à la vague de Rock alternatif qui fit bouger une partie de la jeunesse française pendant la décennie 1980-1990. Histoire d’une insurrection musicale plurielle : 1ère diffusion le 26/02/2023.
Quarante ans après les débuts du groupe de punk Bérurier Noir, un périple radiophonique sur les traces du rock alternatif français des années 80 avec Mano Negra, Les Wampas, Pigalle, Garçons Bouchers… et beaucoup d’autres !
Un programme d’archives proposé par Antoine Dhulster.
Paris, 19 février 1983. Dans une ruelle du quartier de Belleville, dans le nord-est de la capitale, l’usine de Pali-Kao, éphémère lieu de création alternatif, est le théâtre d’une petite révolution musicale et artistique comme la France en connaît peu. Le public présent ce soir-là est pris dans un maelstrom de sons formé par des riffs de guitares robotiques, les battements d’une boîte à rythme minimaliste et des paroles dont la noirceur, l’acidité, et le nihilisme n’ont aucun équivalent. Le groupe Bérurier Noir est né, il joue ce soir-là à Paris pour la première fois…
Alors que j’écrivais il y a deux jours le premier jet du “Manifeste No Suicide” (23 avril 2023), je tombe aujourd’hui sur cet extrait du journal Kolokol (en russe : Колоколь, « La Cloche ») un journal d’inspiration socialiste libertaire et révolutionnaire publié par Alexandre Herzen et Nicolas Ogarev. Extrait du premier numéro de 1857 en résonance… A suivre.
Yôko Higashi est l’invitée de l’Expérimentale. Musicienne, artiste et performeuse basée à Lyon, nous présente des oeuvres qui ont influencées son parcours : avec Einstürzende Neubauten, Pan Sonic, Michèle Bokanowski, Christian Zanési & Lionel Marchetti.
Pan Sonic “Voima” A (1999, Blast First)
Michèle Bokanowski “3 Chambres d’inquiétude” (1976, 2000 Elevator Bath)
Christian Zanési “Grand Bruit” (1991, 1994 Metamkine, 2002, INA GRM, 2018 REGRM)
Lionel Marchetti “Dans la montagne” (Ki Ken Taï) (2003, Chloë)
Einstürzende Neubauten “Seele Brennt” Halber Mensch (1985, Some Bizarre)