Le nouveau EP d'UNDER 45 est sorti ! 6 titres en format k7 avec un
artwork aux petits oignons : 3 inédits (2 morceaux démos de notre futur
LP et un spoken word), une reprise de Wire et 2 remixs du précédent LP
signés Joost van der Weerd et Sébastien Perrin. C'est autoproduit, ça
s'écoute, se télécharge et se commande sur notre page bandcamp (sache
que si tu chopes ça ce vendredi à partir de 8h, c'est bandcamp friday
pendant 24h et que le site ne nous prendra donc aucune commission). Tirage limité, n'hésite pas trop !
Ce disque a été enregistré en 2021 chez Nico Ozibut et Claire en quelques heures et presque en direct live mais sans public! mixé et masteurisé par Ozibut : un grand merci à lui! La pochette recto a été dessiné par Claire!
C’est un disque posthume car il faut bien avouer que benmalheur ne chantait jamais sans avoir ingurgité un certain nombre de verres d’alcool….il ne demandait pas non plus l’avis des gens pour pousser la chansonnette au grand désespoir de certains et certaines…on a pu le qualifier de barde…et il s’est lui-même appelé benzeïmer aprés un concert à la fac de Toulouse (merci toff) aprés avoir été incapable de se souvenir des paroles de ces chansons perturbé par une personne hurlante devant lui…(une pensée pour Marco qui m’avait pourtant amené un petit remontant!) sur ce bonne écoute ou pas! (à consommer avec modération)
Et il existe donc en CD gravé fait maison que je distribue actuellement aux compte gouttes car ça prend du temps de graver, plier, coller ..
Un best-of des meilleurs disques sortis en ce début 2022 ! Au programme : les retours au top de Straw Man Army, Judy and the Jerks, Lithics, Spread Joy et The Stroppies, la découverte Green/Blue, du punk allemand (Onyon, Rouge), le très bon LP de Rose Mercie, les bretons d’Angry Silence, l’indie très référencée de Mick Trouble et de Chronophage, le punk sombre de Crime of Passing, la pop flamboyante de Romero, les autrichienNEs de Lime Crush, la finlandaise Hulda Huima, un repressage de 2021 (The Drin) et un groupe du Niger (Etran de l’Aïr). Le tout, à écouter et à télécharger à partir des liens ci-dessous (playlist détaillée à la suite) :
Des nouveautés punk/indie/hardcore au top venues des 4 coins du monde cette semaine ! Au programme : des extraits des futurs nouveaux albums de Straw Man Army, Mick Trouble, Crime of Passing et Vintage Crop, du hardcore venu de Sibérie (Crispy Newspaper), du post-punk allemand au taquet (Onyon, Dispo, Liiek), deux nouveaux groupes lyonnais (Viceprez, Fontanarosa), du punk catalan (Enemic Interior) et espagnol (Viuda), de la musique barrée polonaise (Bzdet), plusieurs groupes australiens (The Pinstripes, Screensaver), de l’indie cheloue (Famous Mammals) et autres sorties punk/indie (Mo Dotti, Posmic, Steef). Le tout, à écouter et à télécharger à partir des liens ci-dessous (playlist détaillée à la suite) :
Pour saluer le bouillonnement de la scène punk allemande actuelle, un mix de groupes d’hier et d’aujourd’hui tous venus d’Allemagne ! Au programme : des classiques (post-)punks du tournant des années 70-80 (Abwärts, Einstürzende Neubauten, Chaos Z, S.Y.P.H., Male, Palais Schaumburg, Hans-a-plast, Malaria!), quelques autres un peu moins connus de la même époque (Dagowops, Nichts, Bärchen und die Milchbubis, Ti-Tho, No Names), un peu d’électroclash des années 2000 (Chicks on Speed) et toute une série de groupes actuels (Pisse, F.E.I.D.L., Clear History, Double Job, Cosey Mueller, Diät, Heavy Metal, Muellheim). Et pour celles et ceux qui voudraient compléter ce mix, deux (vieilles) émissions spéciales consacrées à la scène punk de RFA des années 70/80 (1ère partie et 2ème partie) et une petite « rubrique historique » consacrée à la scène punk de RDA (ici). Le tout, à écouter et à télécharger à partir des liens ci-dessous (playlist détaillée à la suite) :
Romain Frélier-Borda est un garçon bien occupé. Romain Frélier-Borda joue dans tout un tas de groupes ou de projets dont on reparlera dès que possible. Mais avant ça, il y a longtemps, Romain a joué, un peu de tout, dans un projet éphémère nommé Post. Et ce projet-là t’écharpe méchamment les oreilles. Basse massive et distordue, batterie appuyant ses coups, voix monocorde et hargneuse. Ambiance dansante et désespérée, dub crâmé, relents de Public image limited qui traînent. Quatre titres qui ne font pas rire du tout pour un EP qui n’existe qu’en format numérique et qui s’écoute immédiatement ici.
Véritable fourmi de l’underground pas du tout du genre à rester inactive – il n’y a qu’à voir sa liste infinie de concerts annulés depuis mars dernier -, L’Orchidée cosmique a profité du 1er confinement pour enregistrer ce nouvel EP. Dispo en version numérique sur son bandcamp, c’est l’inoxydable label genevois Urgence disk qui en sortira la version CD. Nouveau voyage interstellaire, donc, en 4 titres qui permettent de revisiter ou de découvrir son univers musical. Apesanteur presque irréelle avec « Les Dauphins », gros riff épique de « The Green thing », ambient futuriste de « Cumulus » ou « Cirrus » cinématographique, L’Orchidée préfère toujours le trait net et clair et continue à dessiner minutieusement les contours du post-métal cotonneux, presque pop, qui n’appartient qu’à lui. A découvrir.
Premier contact avec ce groupe piémontais qui publie là son deuxième album, sept ans après le premier. Neufs morceaux denses, construits. Télescopages de riffs massifs, breaks abruptes, flirtant avec le math-noise – de l’aveu même du groupe. Lorsqu’elle est la plus condensée, la plus lapidaire, la musique de Glad husbands n’est pas sans rappeler fortement un des parrains du genre, Dazzling killmen. « Out of the storm », « Spare parts », « Cowards in a row ». Expectorations vitales. Méchante envie d’en découdre. Rage bloquée qui sort en spasmes. Même la voix à quelque chose de la fureur étranglée de Nick Sakes, dans ces brulôts noisecore fumants. Ailleurs, « Things that made sense », « The Jar » varient les intensités, évoquent parfois un post-hardcore plus old-school, s’essayent à des inflexions plus mélodiques, jusqu’à la ligne presque pop de « Midas ». Une sorte d’identité plurielle qui ne s’appréhende pas forcément immédiatement mais qui donne certainement envie d’en savoir plus et d’en faire l’expérience en concert.
Alors que pas mal de nerd et autres joyeux blogger s’attardent à faire leur top 10 de l’année, moi je bloque toujours sur quelques disques de cet année, mais pas au point d’en dresser une liste. Pour les New Yorkais de PTDS, qui se foutent de la gueule du politicard Gregg Turkinn, avec ce “If you see…”, c’est tout bon. Du post-punk qui rappelle des albums comme SecondEmpire Justice de Blitz. 4 titres, 4 tubes! Des refrains qui restent à tous les coups dans la tête, une ligne de basse minimale, linéaire, sombre, fluide, une guitare sans virtuoité mais pas trop en avant. Et cet voix… On croirait presque qu’il exagère sa prononciation. Jetez vous là-dessus, bordel!