« Le problème, si on se laisse emmerder par les uns, c’est que ça donne le mauvais exemple aux autres. »
Coluche
Il y a des matins où, au moment de faire son sac pour aller gratter ou chercher du boulot ou (tenter de) régler un mic-mac administratif impliquant la CAF / les impôts / Pôle Emploi / sa mutuelle / sa banque –voire le tout à la fois–, on regarde d’un air songeur son manche de pioche / sa batte de base-ball / son katana / son fusil à canon scié –voire le tout à la fois– en regrettant qu’il ne tienne pas dans le-dit sac.
Puis on sort de chez soi et on fait le trajet jusqu’au charbon en se disant qu’on aurait au moins pu prendre un parapluie.
Non, mon frère, ma sœur, la violence ne résout rien (même si ça fait du bien… quand elle ne s’exerce pas à notre encontre). Le problème, c’est que la non-violence ne résout pas forcément plus de trucs. Du coup on se sent désemparé, étouffé sous le poids d’une société mauvaise pour la santé.
Une cure de désintoxication s’impose.
Et vu qu’on respire mieux à plusieurs que tout seul, ton ChériBibi d’amour te convie à un chouette concert (danser, ça fait du bien) puis à une chouette manif (marcher, ça fait du bien).
Libre à toi de venir ou pas, de considérer futiles ces moments de rassemblement joyeusement collectifs, mais je suis pas sûr que rester cloîtré devant Netflix, Facebook ou Pornhub fasse davantage jaillir des lendemains meilleurs…
J’dis ça, j’dis rien.